THIS IS FINLAY HAMPTON

Publié le : 08/04/2025, par : Alex Courbat | Photographie : Joseph Ironmonger

Pour Fin, la course a d’abord été un moyen de se dépasser et de découvrir ce dont il était vraiment capable. Aujourd’hui, c’est un outil pour aider les autres à devenir les meilleurs coureurs possible – une mission qui fait de lui un ambassadeur Running tout désigné pour Sports Direct. À l’occasion de cette nouvelle collaboration, nous avons échangé avec lui sur ses débuts, son parcours de coach et sa nouvelle vision de la course.

Quand on sait que Finlay Hampton a couru 100 marathons et plus d’ultras qu’on ne saurait les compter, on pourrait s’attendre à un récit de performance pure et d’objectifs précis. Mais pour ce coach, auteur et coureur passionné, le parcours a surtout été une histoire de découvertes. « J’ai toujours couru, » dit-il en riant. « Je faisais du cross-country et de l’athlé dès 9 ou 10 ans. Mais à la base, je suis un footballeur raté. » Le football était toute sa vie. « C’était LE sport. » Mais le rêve pro ne s’est jamais concrétisé – alors c’est la course qui a pris le relais.

« Ce n’est pas moi qui ai choisi la course. C’est la course qui m’a choisi, » confie-t-il. Pendant ses études en kinésithérapie, la course est devenue plus qu’un simple passe-temps. « La kiné, c’était bien, mais je ne me sentais pas vraiment vivant. Alors que courir, là, je vibrais. J’adorais me tester. » Résultat : des marathons, des ultras, des défis solo… il a tout essayé.

Puis un jour, tout a changé.

« Le déclic est venu après mon 100e marathon, dans le parc de Wandsworth. Je croyais que ce serait un moment énorme, un sommet. Mais pendant les deux dernières minutes, j’ai compris que j’en avais fini avec cette phase-là. Il fallait que je passe à autre chose. » Ce moment a été un tournant. Fin a cessé de courir pour les chiffres et les médailles. Son objectif ? Devenir un excellent coach. « Je ne voulais pas être connu comme un grand coureur. Je voulais être reconnu comme un bon coach. »

Aujourd’hui, il consacre plus de temps à ses coureurs qu’à ses propres sorties. « Avant, je courais trois heures par jour. Maintenant, c’est plutôt 45 minutes. Et c’est parfait, car je peux me concentrer sur ceux que j’accompagne. »

Pour lui, la plus grande barrière en course n’est pas physique. C’est mentale. « Mon plus gros défi en tant que coach ? Faire croire aux gens qu’ils peuvent y arriver. Ils se brident eux-mêmes. »

Son secret pour progresser ? Un combo simple mais puissant : plaisir et régularité. « Le plaisir est essentiel. Si tu n’aimes pas ce que tu fais, tu ne seras jamais à ton meilleur niveau, » insiste-t-il. « Regarde Federer ou Serena – ils sont dans un état de flow. C’est là que la magie opère. »

« Mon plus gros défi en tant que coach ? Faire croire aux gens qu’ils peuvent y arriver. Ils se brident eux-mêmes. »

Son secret pour progresser ? Un combo simple mais puissant : plaisir et régularité. « Le plaisir est essentiel. Si tu n’aimes pas ce que tu fais, tu ne seras jamais à ton meilleur niveau, » insiste-t-il. « Regarde Federer ou Serena – ils sont dans un état de flow. C’est là que la magie opère. »

Mais le plaisir seul ne suffit pas. La régularité est la clé. « Pas besoin d’être parfait. Il faut juste le faire souvent, avec plaisir. Trois bonnes séances valent mieux que cinq bâclées. »

Son approche ? Réaliste. Adaptée à la vraie vie. « Avec le boulot, les obligations, peu de gens peuvent courir cinq fois par semaine. Mais trois fois bien faites ? C’est largement suffisant. »

Et ses plus grandes fiertés ? Pas ses 100 marathons. « Je ne suis pas particulièrement fier de ce chiffre, » dit-il simplement. « Parce qu’aucun moment ne vaut plus qu’un autre. Tout fait partie du voyage. » Ce qu’il attend avec impatience, c’est le prochain défi. « Ce qui me motive, c’est ce qui vient après. »

Aujourd’hui, Fin continue à courir, mais surtout, il aide les autres à découvrir leur potentiel – un pas après l’autre.